vendredi 4 novembre 2016

A propos des élections américaines


Dans le combat qui se livre aujourd’hui entre Hillary Clinton et Donald Trump, se manifeste le traditionnel show, cher aux Américains. Il s’agit d’un immense spectacle à l’intérieur duquel les acteurs doivent déployer une énergie considérable. Il faut être pugnace, captiver l’auditoire, le convaincre. Il faut savoir se vendre.

D’ores et déjà, à ce niveau, la démocratie américaine se montre telle qu’elle est : un jeu de puissances souvent apparentes. Louis XI, Richelieu, auraient-ils été capables de remporter ce challenge ? Rien n’est moins sûr.

Leur sens du gouvernement était sans doute plus nuancé. Il ne s’agissait pas nécessairement de parler fort, ni surtout devant des foules, mais d’agir, insidieusement, subtilement.

Le fait de s’exprimer si fortement, devant d’immenses auditoires est-il la preuve d’une capacité à gouverner ? Rien n’est moins sûr.

Ce sont des qualités extérieures. Elles ne prouvent en aucun cas l’aptitude de la personne, son intelligence, ou sa compétence en matière politique.


L’autre élément important ici c’est la sexualité. De Bill Clinton à Trump, c’est elle qui mène le jeu. Le sexe en Amérique est tabou. On peut répandre la pornographie dans le monde entier par Playboy interposé, mais commettre la moindre incartade dans le cadre de la vie familiale ou dans celui de l’Etat constitue un crime. C’est là où les Américains révèlent leur vraie nature puritaine.

Le sexe doit être encadré par une convention sociale. La pornographie peut s’inviter dans le débat, car elle ne touche pas l’essentiel : elle est d’une certaine manière une confirmation de l’ordre, un accessoire à celui-ci. Par contre, si l’homme ou la femme américains, venaient à aimer, dans une relation érotique, ce serait dangereux, car il y aurait plaisir, et la production pourrait s’en trouver affectée. Le travail en pâtirait.

L’authentique érotisme hors mariage remet en cause les valeurs de la société.

Bill Clinton s’est excusé auprès des Américains son incontestable dérapage. Il a fait amende honorable. Il a demandé pardon et reconnu sa faute. C’est tout ce que souhaitait l’Amérique.

Trump s’est également excusé de ses incartades (la vidéo), bien qu'elles n'aient pas eu lieu dans le bureau ovale et qu'elles aient été en conséquence beaucoup moins graves. Il a cependant, comme Bill, appelé sa femme à la rescousse. Elle aussi a pardonné. Tout le monde est réconcilié et le système peut continuer à fonctionner.


On peut se demander d’ailleurs comment Hillary a eu l’audace et le courage de se présenter aux élections. En effet, elle traîne depuis toujours ce boulet qui est l’attitude de son mari dans l’affaire Monica Lewinsky, alors qu’il était Président. La pudeur aurait dû en principe l’en empêcher.

Bien au contraire, on dirait que c’était à l’occasion de cette affaire, que sa détermination s’est affirmée. Elle constitue semblerait-il, une revanche de la Femme américaine contre l’Homme. C’est de celle-ci qu’elle tirerait son énergie. Bien plus, amener son mari avec elle, comme elle le fait, dans les débats et autres manifestations, constitue semble-t-il une authentique manifestation de la volonté d’en découdre.

Le fait que la présence de Bill Clinton à la Maison Blanche en tant que « first husband » soit un élément de la future présidence, ne semble pas avoir été souligné outre mesure par l’opinion américaine. Il y aurait en fait deux Présidents.

Comme les Américains aiment beaucoup les symboles, celui-ci serait extrêmement fort : la première femme Présidente des Etats-Unis,  une femme bafouée, enfin vengée. Désormais la femme américaine est la reine de l’Amérique et du monde. Elle terrasserait ainsi le mâle dominant, Trump, aussi bien que Bill.


Au-delà de ces deux aspects du débat, on a assez peu parlé des vrais problèmes. On les a effleurés : l’économie, les affaires étrangères, l’immigration ou la santé.

Trump a reconnu un fait capital : il ne paie pas d’impôts. En Amérique, lorsque l’on possède de très grosses entreprises, telles les Trump towers par exemple, immeubles qui nécessitent continuellement des travaux considérables, ceux-ci grèvent les revenus du propriétaire. Il en est exonéré. 

Trump a très bien assumé cette attitude, parfaitement américaine et capitaliste. On pourrait dire qu’elle est même le signe le plus puissant de cette dernière. Ses compatriotes intègrent cette dimension de leur société. Ils n’en sont même pas choqués. Plus on est riche, et moins l'on est imposé. 

Trump est le représentant authentique de cette Amérique aventureuse, combative, conquérante, sans scrupules. Il apparaît comme un grand homme d’affaires dans la tradition des Morgan, des Guggenheim. Il en est le continuateur parfait.

Son adversaire, Hillary représente davantage la moyenne bourgeoisie, la middle class, les avocats, les médecins. Elle apparaît plus humaniste. Elle est défendue par des intellectuels, dans la tradition démocrate. Elle prétend continuer la politique d’Obama en matière de health care, que Trump a l’intention de supprimer.

Dans cette matière, Obama a porté atteinte à un principe sacro-saint de la société américaine et Trump a su le montrer. Il a touché à la liberté, au sens libéral du terme, en obligeant tout le monde à souscrire une assurance, en rendant chaque citoyen responsable de son propre état de santé.
Jusqu’à son avènement, seuls les très pauvres étaient couverts par ce que l’on pourrait appeler comme en France la Sécurité Sociale. Les autres étaient libres de souscrire ou non à une assurance. Ils y sont contraints désormais, ce qui rapproche ce régime du système français.

Cette socialisation de la société américaine risque de l’affaiblir. Trump insiste sur ce point. En effet, cette nation n’a été grande jusqu’à aujourd’hui que parce qu’elle a été libre d’entreprendre. Toute contrainte à la française lui était inconnue. 

Ceci est d’autant plus grave que l’Amérique est la machine qui traîne le train occidental, et que si celle-ci venait à s’embourber ou à ralentir, c’est l’Europe et le monde qui s’enliseraient.

Trump a su également montrer au peuple américain, le danger que lui fait courir Hillary Clinton, en souhaitant continuer la politique d’Obama, ce qui risque de la socialiser encore davantage.

Pour les affaires étrangères, en ce qui concerne la Syrie en particulier, on touche à un domaine très délicat.

Trump défend une politique de rapprochement avec la Russie, qui maintient elle-même au pouvoir Bachar Al-Assad. En effet, que ce soit la guerre en Irak, celle en Lybie : le fait de détrôner les dictateurs en exercice s’est soldé par des échecs cuisants.

C’est dans ce sens que Poutine ne souhaite pas commettre les mêmes erreurs et que Trump lui donne son aval.

Hillary au contraire, à l’instar de Bush, avait voté en faveur de la guerre en Irak. Et même si elle le regrette aujourd’hui, prend le risque, de mettre comme lui, le pied dans la fourmilière, en se positionnant contre Bachar Al-Assad et contre la Russie.
Elle semble vouloir entreprendre une nouvelle Guerre Froide, qui pourrait nous mener à la guerre, tout court.

Bien plus, Obama n’a pas fait bon ménage avec Poutine, et Hillary se prépare à faire de même. Ce serait sans doute une grave erreur de se séparer de lui, au moment où l’Occident a besoin de réunir toutes ses forces face à la montée des nations émergentes.

Ce qui est inquiétant et qui laisse les Américains insatisfaits quant aux deux candidats : ceux-ci semblent manquer d’éthique.

Trump certes est un grand homme d'affaires, mais ce ne sont pas les états d’âme ou les scrupules qui semblent l’étouffer. A propos de son comportement vis-à-vis des femmes et d’une pseudo-vidéo, réalisée il y a bien longtemps, il faut s’étonner que ces prétendues victimes se manifestent la veille de l’élection présidentielle. Cela sent la manipulation. S’il y avait eu véritablement atteinte à la personne, il est probable qu’elles auraient agi antérieurement. Il n'en reste pas moins que son comportement apparaît comme léger. 
Il s’agissait du même cas dans l’affaire Strauss-Khan. Des maîtresses soi-disant violées se sont soudain découvertes écrivaines. Cela était censé, pensaient-elles, leur rapporter de la renommée et sans doute de l’argent.
Concernant Hillary, et son mari, la confusion entre leurs intérêts et ceux de la fondation Clinton, son obsession du pouvoir après la présidence de Bill, son accord avec Obama après avoir lutté avec acharnement contre lui, le moins que l’on puisse dire, est qu’elle n’apparaît pas totalement claire, à moins que ce ne soit cela précisément le talent du vrai politique.

Quant aux emails qu’elle aurait reçus sur sa messagerie et qu’elle aurait renvoyée elle-même sur celle d’un collaborateur, ce comportement apparaît comme suspect, concernant une candidate à la Présidence des Etats-Unis.

En tout cas ceci éloigne des vrais problèmes et tente de dissoudre le débat au profit de ce que le Général de Gaulle appelait « la basse police ».

La question de l’immigration et la manière dont chaque candidat l’aborde, est sans doute le plus important et le plus décisif.

Hillary, dans le prolongement de l’action d’Obama, serait susceptible d'accorder la nationalité américaine à de nombreux immigrés entrés aux Etats-Unis en fraude, faisant sans doute le calcul qu’ils voteront pour les Démocrates aux prochaines élections. Il s’agit à la fois d’une stratégie politique et d’une tradition de ce parti, généreuse. C’est la grande Amérique, capable par sa puissance même d’accueillir tout un chacun.

La position de Trump est différente. Il pense que l’immigration incontrôlée est à la source du terrorisme. Bien plus, les immigrés pense-t-il, vont submerger les premiers arrivants, les fondateurs de l’Amérique, les WASP, les blancs, et faire de l’Amérique, au-delà du melting pot, une nation sans centre, sans direction, une nation métissée.
Cette position risque de rencontrer beaucoup d’adeptes, qui sans le dire tout haut, le pensent tout bas.
Que ce soit en Europe ou aux Etats-Unis, le problème se pose d’une manière assez similaire. Trump le dit d’une façon abrupte, violente, mais c’est cette violence-même qui donne à son propos une audience importante.

Les pays occidentaux voudront-ils demeurer judéo-chrétiens ou sombrer sous l’afflux des immigrés, qui un jour ou l’autre, risquent de les absorber, comme le firent jadis les Barbares avec l’Empire Romain.

Trump ne prêche pas pour un recroquevillement de l’Amérique sur elle-même mais au contraire pour une reprise en compte de ses racines afin de pouvoir intégrer davantage et se réaliser plus loin.

Les Démocrates sont davantage tentés par la globalisation, une sorte de culture mondiale, qui supprimerait les trop grandes disparités, et en même temps, réduirait les spécificités, les identités, les singularités, les cultures.

Pour comprendre ce qu’est celle-ci, il suffit de regarder ce qui se passe dans la campagne française. Elle est dévastée. Les petits commerçants ont disparu, au profit du supermarché, qui règne en maître. La procession n’a plus lieu désormais le dimanche, au Temple, à l’église ou à la synagogue. Elle se passe ici dans les nouvelles églises des Temps Modernes.

Les enfants du petit commerce ont quitté le village au profit de la ville, où ils sont devenus prolétaires ou employés de banque. Ainsi désormais c’est le marché qui dicte sa loi. Il n’y a plus de Français, d’Anglais, d’Hindous, de Chinois : il y a des consommateurs, sujets des multinationales qui leur imposent leur produit.




Il est possible que la mondialisation ait élevé le niveau de vie des populations sous-développées, qu’aient pu leur être distribués d’avantage d’aliments, mais à quel prix : celui de la destruction de leur culture, comme celui de la nôtre. Nos églises se vident, mais pas au profit de plus vastes croyances, à celui du temple des Temps Modernes, celui de la consommation, le super U.

Aujourd’hui la plupart des emplois aux Etats-Unis ont été exportés en Chine, où la main-d’œuvre est meilleur marché. Ceci enlève aux Etats-Unis leur énergie, leur goût d’entreprendre et de travailler, les réduit à la pure spéculation. Ils sont séparés du faire, ce qui rend la société plus abstraite, plus virtuelle. Trump dénonce cet état de chose. 


Par ailleurs, désormais, sans ordinateur, sans téléphone portable, sans produits importés, nous ne sommes plus rien. Le Skype achève de nous déréaliser. On se parle, on se voit, à des milliers de kilomètres, à l’autre bout du monde, mais on ne se touche plus, on ne se sent plus. On est persuadés qu’il y a là un vrai dialogue alors qu’il s’agit d’un simulacre.

Le monde vit sur le simulacre. Il est devenu un fantasme. La machine un jour va se dérégler, comme se dérègle d’ores et déjà un ordinateur, un téléphone ou un avion. C’est ainsi que cela finira : par un accident qui fera éclater la Terre.

Tout ceci a été décrit de long en large par des écrivains prophétiques, tels Orwell, et consœur. Nous y sommes.

Ce qui apparaît très clairement dans ce débat, c’est l’absence d’une dimension proprement intellectuelle. Pas un mot sur la culture, sur la civilisation, sur la religion, sur l’art, c’est-à-dire sur ce qui constitue notre civilisation, ce qui fait sa grandeur. Cela à mon sens est particulièrement inquiétant. Sans la culture, nous ne sommes pas. 

Cependant, la vraie question est celle de la crise de la démocratie : Nietzsche prévoyait cette société désormais gouvernée par des femmes, sans Loi, sans Maître, sans phallus.
 Il pensait que la femme est avant tout sensorielle, ce qui ne veut pas dire sans autorité, mais plus proche du désir que de la Loi.
Le système démocratique est-il encore susceptible de gouverner des masses aussi considérables que celle des Etats-Unis et de les remettre en tenue de combat ? Telle est une des questions que dans la ligne de Nietzsche et ceci, sans connaître sans doute l’existence de ce philosophe, a posé Trump.

N’oublions pas que la démocratie athénienne n’a prévalu que grâce au génie de Périclès et a disparu sous les coups d’Alexandre.
N’oublions pas non plus que Socrate a été condamné à mort dans un système démocratique parce qu’il n’adhérait pas à sa pensée unique et qu’il prétendait « ne rien savoir ».
N’oublions pas enfin que Hitler a grandi dans un régime démocratique et qu’il a été élu par le peuple allemand.

En fait, l’avenir qui s’annonce risque d’être problématique.

Les Etats-Unis se fondent de plus en plus dans une indifférenciation générale, servie par des théories intellectuelles, dont la France est partie prenante : la Déconstruction, ou le Genre.

Le noyau dur WASP qui a fait les Etats-Unis se dissout peu à peu dans une mondialisation, qui mène progressivement à une authentique perte d’identité.

On ne sait plus qui l’ont est : femme ou homme, noir ou blanc, homosexuel ou hétérosexuel. L’angoisse vous saisit.

C’est le moment en général où des réactions violentes se produisent. C’est d’ailleurs ce qui s’est passé sous la République de Weimar avant l’avènement d’Hitler. Il existait de grands conflits d'identité.

Si l’Amérique veut demeurer elle-même, elle ne peut laisser pénétrer chez elle n’importe qui sous n’importe quel prétexte. Elle doit se redéfinir autour d’un noyau dur : celui qui a constitué son fondement d’origine.

Dans le cas contraire, elle deviendrait une nation ouverte à tous les vents, dont les ennemis se partageraient très vite les dépouilles.

Le problème se pose de la même manière en Europe : si celle-ci veut le demeurer également, elle doit définir les limites au-delà desquelles elle peut accueillir n’importe quelle minorité, sous peine de perdre son identité.

Il faut redresser la machine afin qu’elle reprenne sa vocation première. Si elle veut continuer à intégrer des peuples nombreux et divers, elle doit redéfinir ses principes de base. Pour être universel, il faut d’abord préciser ses fondements, son enracinement.

C’est à cette tâche que doivent désormais se consacrer à la fois l’Europe et les Etats-Unis.

La grande tentation pour l’Amérique aujourd’hui et pour l’Occident tout entier est de penser et de croire qu’ils peuvent accueillir tout un chacun et devenir un tissu de peuples, de races et de couleurs de cultures différentes, autour d’une loi vaguement définie, autour d'une quelconque écologie ou théorie climatique.

Si l’Empire Romain a pu gouverner le monde comme nous l’avons fait nous-même, car nous ne constituons jamais que son prolongement, c’est parce qu’à l’intérieur de la Romanité et de l'Occident se déployait un noyau dur qui les constituait. Nous sommes des judéo-chrétiens. Cette affirmation s’est poursuivie au-delà de la fin de l’Empire Romain, à travers Byzance.

Charlemagne a pris la suite en devenant Empereur chrétien d’Occident. C’est le Christianisme qui après la Romanité a pris la relève et est devenu le nouveau noyau dur de l’Empire. Nous sommes toujours dans cette mouvance.

Les Etats-Unis en sont les héritiers. C’est aujourd’hui la religion protestante qui est leur fondement, en même temps que les Lumières. Ils ne peuvent continuer leur course que s’ils sont capables d’affirmer leurs valeurs d’origine, contre toutes les tentations de l’indifférenciation.

Il est probable que Hillary sera élue, d’abord parce qu’elle est en piste depuis plus longtemps que Trump et qu’il ne sera pas dit par ailleurs que les Américains n’auront pas élu une femme. Elle possède par ailleurs une plus grande expérience politique. 


Cependant, le mérite de ce débat aura été d’avoir posé quelques vrais problèmes. Il sera difficile de les éluder. Hillary probablement n’aura pas le Sénat avec elle, et en tout état de cause, ces questions font désormais partie de la vie politique américaine et de la vie occidentale tout court.

Donald Trump a eu le courage d’en poser un certain nombre, avec détermination et clarté. L’Histoire lui en sera certainement reconnaissante. Bien que Républicain, il a eu le mérite de condamner l’intervention de Bush en Irak alors que Hillary avait voté en sa faveur.

Il définit une nouvelle stratégie pour les Républicains. Il est normal que beaucoup d’entre eux lui en veuillent, car il brise les lignes, dérange profondément et cependant, c’est à travers des hommes comme lui, que la société s’est toujours renouvelée et recréée.

A la fin du film de Sylvester Stallone, Rocky, il y a une scène où le héros, ensanglanté, souffrant tel un Christ, mais vainqueur, se traîne pour sortir du ring.

Les protagonistes du débat pour les élections de 2016 aux Etats-Unis me font penser à ce héros, en ce sens qu’ils vont au bout de leurs forces, au bout de leurs ressources. Ils ne sont plus Républicains ou Démocrates. Ils cherchent d'abord à se dépasser.
C’est ce que je trouve remarquable dans la société américaine, cette quête de l’impossible qui emmène dans la lune comme dans les étoiles.

Le match Clinton-Trump, au-delà des causes que ceux-ci sont censés défendre, est avant tout un combat qui donne à la vie sans doute, son sens le plus noble.

Edouard Valdman, New York, le 4 novembre 2016

Dernier livre paru : Demain l’Occident

1 commentaire:

  1. Beaucoup plus qu'intéressant mais pas passionnant car si je partage grandement certaines de vos analyses, certains prémisses m'empêchent de tout adopter. Mais j'ai retrouvé dans cette lettre exactement l'idée que je m'étais faite de vous quand vous étiez secrétaire et moi humble stagiaire et j'aime les gens fidèles à eux-mêmes. Je vais essayer de trouver le temps de lire certaines de vos oeuvres. J'en ai une que vous m'aviez offert à La Rochelle, il y a quelques siècles.

    RépondreSupprimer