Ce n’est pas le fait que François
Hollande, Président de la République, ne soit pas marié, qui est choquant, mais
celui qu’il ait imposé aux français comme Première Dame, sa maîtresse.
Ceux-ci sont donc désormais
censés « entretenir » les amies du Président. On n’avait pas vu cela
depuis les rois.
Par ailleurs il ne se contente
pas de désacraliser le couple présidentiel. Il licencie sa compagne comme une
domestique, du jour au lendemain, en pensant d’ailleurs que cela se ferait sans
aucune difficulté, en quoi il s’est largement trompé.
La domestique s’est
« royalement » vengée.
Le couple anglais est un gage décisif
d’unité pour la Grande-Bretagne. Cette image est très importante. En France, Hollande
a mis la famille à mal. Il a touché à un symbole de la Nation.
Davantage, en se rangeant du côté
de la théorie du Genre, il permet que s’applique en France une réforme qui
vient des Etats-Unis. Si elle a pu être intégrée aisément outre atlantique,
c’est parce que ceux-ci constituent une nation religieuse, protestante. Ce
n’est pas le cas pour la France. Ici, où règne la laïcité, la théorie du Genre
ne peut qu’élargir le déficit symbolique qui y règne et agrandir encore
l’indifférenciation.
Les français ne s’y sont pas
trompés, qui ont défilé par millions contre cette réforme et contre le « mariage
pour tous ».
Faute de gouverner la France,
Hollande l’entraine sur des chemins pervers qui ne font que diviser les français.
Les homosexuels d’ailleurs, et autres déviants n’ont pas forcément envie que
l’attention soit attirée sur eux.
Il s’agit d’une sorte de racisme
à l’envers.
L’indépendance de la justice
n’existe plus. Celle-ci est totalement entre les mains du Parti Socialiste. On
a eu l’occasion de le constater à travers les multiples affaires qui ont été
suscitées contre Nicolas Sarkozy et dont la plus flagrante a été celle qui l’a
opposé au juge Gentil. Celui-ci avait mis l’ancien Président en examen pour
abus de faiblesse sur la personne de Mme Bettencourt sans aucun commencement de
preuve. Il a été contraint de rendre une ordonnance de non-lieu.
Il n’en reste pas moins que
Nicolas Sarkozy a été interrogé des heures à propos de cette affaire et qu’il
figurait par ailleurs sur « le mur des cons », célèbre effigie
installée au siège du Syndicat de la Magistrature et qui comprenait les photos
des hommes de droite à abattre.
Mme Taubira n’est pas ministre de
la justice du gouvernement de la France. Elle est ministre de la justice du Parti
Socialiste.
Comme le dit si bien Nicolas
Sarkozy, il a la chance d’avoir les moyens de se défendre. Que peut le citoyen
ordinaire devant la machine d’une Justice qui a perdu tout sens de sa mission ?
Une de ses grandes erreurs,
lorsqu’il était Président, a été de croire que la gauche pouvait changer et
qu’elle pouvait l’aider à créer une authentique social-démocratie. Il a même
accueilli des ministres socialistes dans son gouvernement.
La gauche n’a pas joué le jeu.
Elle a fait preuve de la plus grande mauvaise foi. Elle a dénaturé ses propos
et ses moindres initiatives.
Nicolas Sarkozy avait parié
durant son septennat sur la croissance. Pour ce faire, il avait baissé les
impôts pour permettre aux entreprises d’investir. Ce pari était fondamental. Il
constituait le nerf de sa politique. Malheureusement, la crise est arrivée qui
a ruiné cette initiative. L’opposition s’est réjouie des malheurs du pays et en
a profité pour abattre Sarkozy qui lui avait d’ailleurs très naïvement tendu la
main. Il avait oublié qu’elle était demeurée marxiste et sectaire.
On reproche à l’ancien Président
d’avoir traité Hollande de menteur, à l’occasion du débat télévisé pour les
présidentielles. Celui-ci qui prônait « l’exemplarité » a placé tous
ses « copains » aux postes de commande. C’est ce qu’on appelle tout
simplement la corruption.
Sa diplomatie est très dangereuse.
Nous avons besoin de la Russie. Elle est un grand pays. C’est une nation
européenne. Son alliance nous est nécessaire demain face aux chinois. Nous
faisons tout pour l’éloigner et la forcer à se rapprocher d’eux.
Nous nous mettons à la solde des
américains. De Gaulle doit se retourner dans sa tombe.
En ce qui concerne la Syrie,
Hollande va à l’encontre de Bachar El Assad, le seul interlocuteur actuel, en
invoquant les morts qu’a engendré la guerre que celui-ci a livré contre son
peuple. Il semblerait qu’il ait une éthique. Il s’agit en fait une simple
erreur diplomatique. La hiérarchie entre nos ennemis doit être respectée. Notre
principal adversaire aujourd’hui n’est pas Bachar mais Daesh.
Quant à l’Ukraine, c’est la
diplomatie américaine qui a créé la confusion en voulant absolument faire
entrer celle-ci dans l’OTAN ce qui constituerait une menace contre la Russie.
Hollande apparaît dans toutes ces
affaires comme le valet de l’Amérique.
Par ailleurs il tente d’imposer à
son parti des réformes que celui-ci ne souhaite pas. Il s’est fait élire sur un
programme. Actuellement il engage une politique apparemment plus libérale. Bien
que celle-ci ne s’attaque pas à la source des problèmes, on pourrait cependant
l’appeler sociale libérale. Il trompe ses électeurs et ses amis.
S’il se représente, il compte
gagner les élections grâce à l’appui du Front national. Celui-ci en effet
l’aidera sans aucun doute dans la mesure où la droite libérale le diabolise au
lieu de tenter de l’intégrer et de retourner le piège contre la gauche.
Bien plus, gouverner avec 17%
d’électeurs, tels qu’on les lui attribue, est en soi un véritable mépris pour
le peuple et l’opinion.
Hollande s’en moque. Il n’a
aucune considération pour le peuple. C’est ce que confirme d’ailleurs le livre de son ancienne
maîtresse Valérie Trierweiler.
Le seul objectif de Hollande était
de parvenir au pouvoir. Pour ce faire alors qu’il était Premier secrétaire du
Parti Socialiste, il n’a cessé de déformer les faits et gestes de Nicolas
Sarkozy au moment même où celui-ci tendait la main à la gauche, par jalousie,
par haine et par incompétence.
Il a accédé à des fonctions dont
il n’est pas digne. Il les a usurpées. Ce qui l’intéresse c’est son pouvoir et
rien d’autre. Il est un parfait disciple de François Mitterrand, sans
convictions, prêt à tout pour réussir.
Il commet un autre péché et sans
doute le plus grave. Il est triste. Aucune lumière n’émane de son personnage.
Et d’ailleurs, chaque fois qu’il assiste à une cérémonie, la pluie étrangement
vient couronner celle-ci. Il ne peut s’agir d’un hasard. Il est un parfait
technocrate sans charme et sans charisme.
La France de Hollande, et c’est
sans doute le pire, n’a pas de rêve. Elle est celle des petits bourgeois, des
fonctionnaires, des bobos. Aucune vision, pas de pensée transcendante.
Même les intellectuels de gauche,
qui étaient habituellement les courtisans du PS, se dérobent devant tant de
médiocrité.
Dernier reproche : le pire
de tout ce qu’il a fait à ce jour. Il s’agit du problème des écoutes
téléphoniques et des relations entre l’avocat et son client. Jusqu’à
aujourd’hui en effet existait un principe sacré, la confidentialité des
conversations entre l’avocat et celui-ci. Elle est la même que celle entre le
prêtre et le croyant, entre le médecin et son patient. Ce principe repose sur
des bases religieuses très anciennes. En effet, si cette confidentialité a été
conservée, c’est parce que l’on estime qu’il est un secret au cœur de l’homme
qu’il s’agit de préserver, c’est parce que l’on conserve la foi dans une
dimension d’origine religieuse.
Il n’existait qu’un domaine où le
principe de la confidentialité pouvait être exceptionnellement levé, celui des
relations entre l’avocat et son client lorsque celui-ci est un repris de
justice, un malfaiteur.
Or ce principe a été levé par
Hollande à l’occasion des relations de Nicolas Sarkozy avec son avocat.
On place donc Nicolas Sarkozy,
ancien Président de la République, sur le même plan qu’un gangster.
Ceci est d’une extrême gravité. Non
seulement Hollande a porté atteinte à l’honneur de la fonction présidentielle,
mais il a franchi une limite dans l’ordre du respect des libertés
individuelles. Ce principe fondamental a été violé.
Ici dans la société laïque,
sécularisée, rien ne doit échapper à la science, à l’investigation technique.
Rien n’est plus sacré. C’est là où la société de Monsieur Hollande montre son
vrai visage, celui de la technocratie la plus basse, du paganisme le plus
vulgaire.
Mais cette atteinte va plus loin qu’on
peut le dire. Elle ouvre la porte à la transparence, c’est-à-dire au
totalitarisme.
Comme le disait si bien André
Malraux « l’homme est un petit tas de secrets ». Ici il n’en possède
plus.
George Kiejman, qui est un avocat
de gauche bien connu, anciennement défenseur de la famille Mitterrand a dénoncé
cette attitude. C’est à son honneur. Le journal Le Monde, organe de gauche bien
connu, a refusé sa tribune.
Il a été obligé de s’exprimer
dans Le Figaro, qui l’a accueilli.
Aux dernières nouvelles, dans le
cadre de la chasse à l’homme, à laquelle se livre depuis le début du
quinquennat la meute de François Hollande, à l’encontre de Nicolas Sarkozy, on
apprend qu’elle a lâché ses chiens jusqu’aux différents téléphones portables de
celui-ci à propos d’une affaire crapuleuse qui met en cause des trafiquants de
drogue. Grâce à cela on laisse planer sur son compte de nouvelles allégations.
Madame Taubira, interrogée à ce
propos, sans répondre sur le fond, tout en disculpant Sarkozy à propos de
l’affaire pénale, laisse supposer qu’il aurait pu se rendre coupable d’une
prise illégale d’intérêts.
En l’occurrence, il n’est pas
exact de dire qu’il n’y ait plus d’état. Au contraire celui-ci est devenu tout-puissant
et totalitaire.
Madame Taubira prise en flagrant
délit de mensonge et de violation de la loi, doit partir.
Edouard
VALDMAN
Ancien
élève de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris
Ancien
Secrétaire de la Conférence de Stage du Barreau de Paris
Ecrivain
– Dernier livre paru : « Pourquoi ? Les Lumières à
l’origine de l’Holocauste », 2015
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