samedi 19 décembre 2020

VOEUX

Edouard Valdman vous présente ses meilleurs voeux de JOYEUX NOËL et de très BONNE ANNÉE 2021

La liberté est comme l'amour
ou comme Dieu
une tension
vers un espace toujours à perdre
et toujours à reconquérir
l'espace en soi
de l'indicible
qui affleure

mardi 17 novembre 2020

ELOGE DU CONFINEMENT

I/ Lorsque la catastrophe que constitue toute épidémie s’abat sur le monde, la première réaction est celle de la frayeur : frayeur de la mort d’abord.

On n’a plus le temps. Il faut s’empresser de vivre. On se remémore ce que l’on a manqué, les voyages remis à demain, les saisons dont on n’a pas profité assez intensément.

On se promet, dès que l’épidémie sera passée, d’être plus vigilant.

On s’aperçoit tout à coup que si l’on veut s’en aller sans regret, il faut d’abord avoir intensément vécu.

Ce qui est le plus douloureux peut-être : voir quelqu’un disparaitre que l’on aimait et qui n’a pas été heureux. D’où l’empressement à vivre, à faire le plein de sensations, à faire le plein d’amour.

Avons-nous suffisamment profité de la beauté de la nature ? L’immensité du monde, l’avons-nous suffisamment parcourue ? La beauté des corps, l’avons-nous suffisamment savourée ? L’infini de la connaissance, y a-t-on suffisamment goûté ?

En fait, le confinement devrait nous ramener à l’essentiel : voir le soleil se coucher splendidement, faire silence afin qu’en notre âme se précisent les plus merveilleuses mélodies.

Pour cela, il faut se retirer, laisser parler le grand silence. C’est là peut-être que l’infini se révèle le plus intensément et témoigne de sa présence.



II/ Le confinement c’est aussi le retrait : retrait en soi pour aller chercher tout au fond, la source.

Le discours ambiant nous invite à abandonner la dimension silencieuse à l’intérieur de nous pour nous joindre aux bavardages et aux divertissements. Ici tout à coup nous sommes contraints de nous retirer, de respecter la « clôture » chère aux religieux.

Le confinement nous restitue à nous-même. Nous étions dans la proximité et soudain nous découvrons un autre monde, notre monde.

Quelle aventure est plus glorieuse ? Il ne s’agit plus d’aller dans la lune ni dans les étoiles mais tout au fond de nous.

Les vraies relations nous sont rendues. Nous avons enfin une authentique confrontation avec la vie et avec la mort.

Ce qui est le plus difficile sans doute c’est d’affronter la solitude. Pourtant celle-ci peut être féconde. Faire en soi le silence, s’approcher enfin de ce que l’on est. Lire, augmenter sa connaissance, se laisser aller à son ivresse, agrandir le territoire de la pensée.

En tout cas le confinement peut constituer une chance, celle de prendre du recul et de maitriser des démarches de vie qui étaient en train de devenir folles.

Les craintes qui concernent l’économie sont légitimes. Il y aura de nombreuses faillites, beaucoup de désastres. Mais peut-être est-ce le prix à payer pour que notre terre redevienne davantage habitable ?



III/ Le confinement par ailleurs dissipe les illusions. Il ne nous rapproche pas de notre voisin. Au contraire, il semble démontrer davantage encore que nous ne pourrons jamais le rejoindre. Il creuse l’écart qui nous sépare de lui. Il nous oriente vers la lucidité. « La lucidité est la blessure la plus proche du soleil » René Char

Je suis séparé de ce dernier mais c’est cet écart qui nous fonde. Que je ne puisse communiquer avec lui n’implique en aucun cas qu’il soit mauvais ou que je sois moi-même déficient.

Cela signifie seulement qu’entre nous il est une séparation et que plus vaste est celle-ci, plus grande également la présence de l’indicible.

C’est dans cette impossibilité de communiquer que git peut être le signe le plus profond de la création. Nous sommes séparés. Accepter de laisser vivre cette séparation c’est la marque de la tolérance, du respect de l’autre. C’est la Loi qui nous y contraint, une Loi fondée sur l’Innommable.

 

IV/ La « distanciation » qui nous est imposée aujourd’hui rejoint étrangement cet écart métaphysique.

Et davantage encore, elle nous renvoie à un nouvel ordre du monde. Ne conviendrait-il pas de remettre à leur juste place les principes immémoriaux et d’abord la dimension du Père. Comment demander à un élève ou à un étudiant de respecter certains principes de vie si nous ne posons pas d’abord le support pour asseoir l’autorité.

L’espace qu’il s’agit de refonder, c’est celui du sacré. Sans ce dernier nous sombrons dans le culte de l’Homme et de sa toute puissance.

Depuis le début de la pandémie, pas un mot au sujet de Dieu. On se débrouille sans Lui. C’est lorsque nous aurons fait silence et redécouvert sa dimension que le virus disparaîtra sans doute comme il est venu.

Le vaccin ne nous parviendra que lorsque nous aurons la capacité intérieure de l’accueillir.

En fait, cette épidémie peut nous faire redécouvrir la dimension de la foi. « L’homme ne vit pas seulement de pain ! ».

Il s’agit de la découverte de l’Indicible, sous une forme que nous ne connaissons pas, au-delà de toute définition.

Quand ce travail aura été élaboré à l’intérieur de nous-mêmes quand nous serons ouverts à l’incommensurable, alors viendra la guérison.

Avant cette date il faudra tenter de comprendre. Il faudra aussi prier.

 

V/ Nous nous sommes donnés les moyens les plus extraordinaires pour conquérir la terre et le ciel.

Nous avons fait la preuve de notre génie.

Nous avons cru que nous étions devenus des dieux. Grave erreur ! Cela est arrivé souvent dans l’Histoire notamment avec Moïse et Pharaon.

Tout se joue toujours ici. L’homme veut-il être Dieu ou veut-il laisser à celui-ci la place qui lui revient ?

Le virus est au centre de cette question.

 

 
VI/ Désormais un homme peut se marier à un autre homme, une femme à une autre femme. Ils peuvent aussi faire fabriquer un enfant à la commande.

Le pouvoir de la création, c’est l’Homme désormais qui se l’est approprié.

Jusqu’à présent, Dieu seul intervenait. La Bible nous invitait à cette vision. Cela apparemment est clos. L’homme est le maitre du monde.

C’est à ce moment de son triomphe qu’arrive le Covid.

 

VII/ Sur le plan de l’art, c’est à New York que se situe la tragédie.

Marcel Duchamp, un artiste
 français, énonce une proposition qui va provoquer le monde entier « Tout est art ! ».

Ceci implique une autre conséquence. Tout le monde pourra devenir créateur.

Ce qui fondait la différence disparaissait soudain au profit du tout démocratique. C’est ainsi que Buren rejoint Picasso ou Léonard de Vinci sur les cimaises des musées.

Il s’agit d’un pari extrêmement risqué qui entraine l’humanité sur le chemin de la globalisation et de l’uniformisation.

L’élite désormais ne sera plus l’artiste au service du Prince. C’est le marché qui dira qui est l’artiste.

L’art désormais se fabriquera à la demande, comme l’homme.

 

VIII/ C’est ce moment que la femme choisit pour se révolter, ce moment où l’Homme a renoncé à sa qualité d’Homme au profit de la science et de la technique.

Ce qui fondait leur relation, c’était la différence. Désormais l’égalité en constitue deux êtres qui ne se rencontrent plus. L’indétermination enlève à la vie non seulement son charme, mais elle lui dérobe sons sens.

La différence crée le désir. Les violences conjugales naissent désormais de là, de cette confusion du rôle respectif de l’homme et de la femme au sein de la création.

 

IX/ Enfin, ce qui fait un autre charme de l’existence, c’est la diversité.

Certes, la race blanche a dominé l’Histoire depuis plusieurs siècles. Faire régner davantage de justice, ne signifie pas qu’il faille nier les races, mais bien plutôt les laisser s’épanouir dans toute leur diversité. Chacune a sa place dans la création. Chacune noue avec elle une relation spécifique. Abolir les races c’est à la fois une erreur de la pensée mais aussi un risque extrême.

C’est d’une certaine manière détruire la diversité du monde et vouloir, au nom de principes abstraits l’uniformisation.

 

X/ On aura compris que si l’on veut éloigner le virus il s’agit d’orienter le monde vers une autre direction, de remettre l’Indicible à la place qui lui revient. Il faut à nouveau louer et respecter. Il faut adorer.

Ce n’est que lorsque les Valeurs auront repris leur juste place que le vaccin nous parviendra et nous apportera à nouveau la joie de vivre.

Lorsque nous serons revenus à nous-mêmes, que nous aurons dépassé le culte de notre personne, lorsque que la puissance économique et politique ne sera plus le but ultime de notre société, alors là seulement nous serons délivrés du virus.

Il était un signe de notre déficit spirituel.

La mort ne pourra rien contre nous dans la mesure où nous aurons libéré en nous toutes les sources du bonheur.

 

Edouard VALDMAN

vendredi 6 novembre 2020

INTERVIEW D'EDOUARD VALDMAN SUR RADIO NOTRE DAME LE 11 NOVEMBRE A 7H15

 

Cher-e-s Ami-e-s

J’ai le plaisir de vous indiquer que je serai interviewé sur Radio Notre Dame de  7h 15 du matin,

le mercredi 11 novembre prochain dans le cadre de l’émission « La question du jour » par Louis Daufresne, à propos des attentats islamistes, du problème du blasphème, et de celui de la laïcité.

Je serai honoré par votre attention.

Cordialement

Edouard VALDMAN

mardi 3 novembre 2020

Qu’est-ce que la liberté ?

Le blasphème doit-il vraiment être reconnu comme un droit ?

L’esprit de dérision à l’égard des croyances est-il vraiment le meilleur rempart contre le fanatisme et le terrorisme ? On peut en douter, à la lumière des événements récents.

J’avais écrit au moment où les caricatures du prophète Mahomet avaient été publiées par Charlie Hebdo un article à ce propos, qui a paru dans la Revue littéraire du Barreau de Paris.

J’énonçais qu’à mon sens il fallait respecter toute autre croyance. Nous n’apprécierions pas, sans doute, même si nous sommes indifférents, que soient moqués les symboles de notre civilisation, que ce soit le visage du Christ, celui de Moïse ou simplement celui de l’un de nos héros.

La démarche qui consiste à caricaturer le visage du prophète Mahomet n’est pas louable. Le blasphème ne peut constituer un droit. Il existe au contraire un devoir de respect envers toutes les croyances, ce qui ne doit pas empêcher de les critiquer dans leur fondement, d’une manière historique et scientifique.

Récemment, deux jeunes femmes, les femen, se sont introduites dans l’Eglise Notre-Dame à Paris, les seins nus. Aucune condamnation n’est intervenue.

La pente qui conduit de la caricature au mépris de l’autre est dangereuse. La désacralisation de la société a conduit au siècle précédent aux extrêmes les plus terrifiants.

 

Les Etats-Unis, mieux armés spirituellement

On a tort de mettre sur le même plan les attentats qui viennent d’advenir en France et ceux qui se sont déroulés aux Etats-Unis le 11 septembre 2001.

Certes ils se ressemblent dans leur violence et leur mépris de la vie humaine. Le châtiment qu’ils prétendent infliger est à l’évidence sans commune mesure avec les faits qu’ils invoquent.

Cependant les pays où ils ont eu lieu sont différents : d’une part les Etats-Unis qui sont un pays religieux, protestant « In God we trust » « God bless America », d’autre part, la France une république laïque.

Cette nuance est d’un grand intérêt. Face à la menace islamiste, celle d’un système religieux poussé à ses extrêmes, les Etats-Unis sont en mesure d’opposer une autre foi, une autre religiosité.

La France n’en n’a pas les moyens. La République, la laïcité, les Droits de l’Homme issus eux-mêmes de la Révolution française ne sont pas à la mesure du défi.

Ils n’ont pu jadis empêcher ni l’affaire Dreyfus, ni Vichy. Ils ne pourront faire face au nouvel extrémisme. La laïcité est un concept négatif. Elle est un déni. Elle ne prend pas en compte l’homme dans son identité pleine et entière. Elle constitue un déficit symbolique.

Seule une « laïcité plurielle » peut faire face à l'intégrisme religieux, qui au-delà du « Parricide », commis par la Révolution, devrait permettre aux différentes spiritualités qui gisent au plus profond de l’âme de la France, de renaitre : le catholicisme, le protestantisme, le judaïsme.

Le choix du gouvernement actuel va à l’encontre de tout cela. Il s’efforce d’éroder la spiritualité au profit de très dangereux erzatz qui conduisent à une indifférenciation et renforcent encore le déni, tels le mariage pour tous, le mépris de la famille, etc…

Seuls des symboles sacrés sont aujourd’hui nécessaires à côté des Lumières : notre foi millénaire, nos traditions.

C’est pourquoi le terrorisme qui nous frappe n’est que le visage inversé de la perte de nos valeurs. On pourra certes défiler, mais on ne résoudra rien. La seule opposition réelle à celui-ci est la reconquête de notre identité pleine et entière.

Un ancien premier ministre a récemment prononcé cette phrase « En France, il ne peut y avoir de spiritualité ». Il voulait dire sans doute, qu’il n’y avait place que pour la laïcité.

C’est cela la vraie Terreur. Et la réponse vient de lui être apportée, nette, claire, incontournable.

 

Une Europe spirituelle

Les problèmes ne pourront se résoudre que dans le cadre de l’Europe. L’Italie, l’Espagne et la Grèce sont des pays catholiques. L’Angleterre et l’Allemagne sont des pays protestants. Leur religiosité les rend davantage capables de résistance.

C’est l’Europe et sa spiritualité qui est la juste réponse à la barbarie. Non pas la France des seuls Droits de l’homme et des Lumières, mais l’Europe des cathédrales, celle de la Renaissance et celle de l’Habeas Corpus anglais, celle de l’authentique Liberté.

Il ne s’agit pas de passer outre aux Lumières, mais de les situer aux côtés des spiritualités qui reposent au plus profond de l’âme de l’Europe.

 

Un vide spirituel

Qui ne verra par ailleurs que les terroristes sont issus de nos banlieues, que la France a été incapable de les assimiler. La République, les Droits de l’Homme, la laïcité, ont été impuissants à les intégrer.

La jeunesse a besoin d’idéal. Hier ce fut la Résistance, puis les grandes utopies révolutionnaires. Aujourd’hui il n’y a rien.

Ce qui est le plus proche du terrorisme, c’est notre petite idéologie, nos petits conforts, nos petits avantages sociaux, notre médiocrité.

Bernanos disait que le plus grand danger n’était ni la haine, ni la violence, c’était la médiocrité. Aujourd’hui nous savons ce dont il parlait.

Les attentats tels ceux du 11 septembre aux Etats-Unis ou ceux contre Charlie Hebdo en France sont un signe. Ils mettent le doigt sur notre vide spirituel, le « grand vide » dont parlait il y a peu Norman Mailer.

 

Le terrorisme arabe

Le terrorisme arabe possède ses sources, ses raisons, ses explications.

L’histoire du monde arabe qui a été celle d’une grande civilisation s’est arrêtée soudain au XVIème siècle. Alors que l’Europe rencontrait l’Humanisme, la Réforme Protestante, la Science et le Progrès, celui-ci est demeuré figé dans son passé. Il n’a jamais connu la séparation de l’église et de l’état. Le statut de la femme n’a pas évolué. Progressivement il s’est enfermé dans la stagnation.

En 1918, l’Empire Ottoman s’effondre. Les « alliés » se jettent sur le Moyen Orient et le dépècent. Les arabes depuis ce jour vivent dans la nostalgie de la reconquête de leur unité.

En 1944, à son retour de Yalta, Roosevelt signe un traité avec le roi d’Arabie Saoudite à propos des immenses réserves de pétrole que contient son royaume.

D’un côté il les cède aux américains, et de l’autre ceux-ci s’engagent à protéger son système politique barbare. Les intérêts économiques ont primé.

C’est de ce contexte historique que sont issus Ben Laden et autres terroristes.

Que reste-t-il à ces peuples surexploités, sinon le désespoir et une idéologie extrême qui seule leur apparait comme la voie du salut.

Des mouvements récents comme ceux qui se sont déroulés en Egypte, en Lybie ou en Algérie doivent trouver une issue positive et permettre à ces pays d’entrer dans le monde moderne.

Ces révolutions toutefois ne peuvent advenir qu’à travers un changement radical dans leur mentalité, une révolution intérieure, l’intégration d’une nouvelle forme de tolérance, le changement du statut de la femme. C’est la condition indispensable à tout renouveau.

La sacralisation du Livre « le Coran » ne peut demeurer un dogme. Celui-ci doit être enfin questionné.

 

Qu’est-ce que la liberté ?

Est-elle seulement le culte d’une statue qui se trouve à New York à l’entrée de sa rade, qui a été créé par un sculpteur français, Bartoldi, et qui n’a empêché ni le trafic des esclaves, ni l’éradication de la race indienne ?

Est-elle celui d’une Révolution qui a détruit une classe sociale dans son entier, qui est à la source du premier génocide des temps modernes, le génocide vendéen, et a prétendu apporter au monde un nouveau rapport à l’esprit ?

Ces différentes relations à la liberté ont toutes été scellées par le sang de millions de victimes.

La liberté ne serait-elle pas une dimension proprement différente qui ferait appel en l’Homme à ce qu’il possède en lui de plus profond et de meilleur ?

Quand les juifs ont inventé la notion du « Saint », ils ont tenté d’affirmer qu’au centre de l’être se trouve un espace vide, celui de la Question de Dieu.

Rien ne pouvait le combler, aucune idéologie, aucune croyance.

Cet espace devait être laissé vacant. Il constituait par ailleurs le fondement de la relation à l’autre.

C’est parce que l’autre contient cette dimension sainte que je suis contraint de le respecter. Si bien que dans cette perspective, la liberté n’est plus à rechercher du côté de quelque idéologie que ce soit, mais bien plutôt à l’intérieur de nous-même dans une quête d’absolu.

C’est pourquoi il ne s’agit pas d’énoncer un droit au blasphème, mais bien plutôt un respect de toute autre croyance et de toute spiritualité.

En fait, l’idéologie française qui se targue d’une liberté qui lui permettrait d’ironiser et de moquer la croyance des autres constitue une forme dévoyée du nécessaire respect des autres.

On aura compris que la France doit revenir à ses sources religieuses, à celles de sa foi.

C’est à cette seule condition qu’elle pourra faire face à l’agression dont elle est victime aujourd’hui.

Les « caricatures » constituent le prétexte évident à un terrorisme qui cherche à justifier sa barbarie.

Il n’en reste pas moins qu’elle fait courir à notre société un risque considérable.

On ne peut pas dialoguer avec des terroristes, mais on peut par contre éviter leur folie. Persister et signer sous prétexte de liberté de pensée et d’écrire, est d’une extrême maladresse.

Elle n’est pas la voie que nous devons suivre. Seul le respect de l’autre peut fonder notre liberté.

 

On peut par ailleurs déplorer l’attitude de journalistes, de pseudos écrivains et d’éditeurs qui tentent de faire de l’argent avec le blasphème. Le scandale permet à quelques-uns de se faire connaitre, mais il risque d’entrainer la mort d’innocents qui se trouvent par hasard sur leur chemin.

On devrait aujourd’hui pouvoir attraire en justice ces provocateurs.

Il est évident que pour eux la liberté ne veut rien dire. Elle est avant tout le mépris de l’autre et de sa foi. 



Edouard Valdman, écrivain, auteur de La laïcité ça suffit ! Éd. Fons, Paris 2020

Pourquoi Donald Trump devrait être sans doute réélu ?

D’abord l’économie américaine se porte bien. Telle est la première raison d’une probable réélection. C’est le dollar qui guide les américains. Ce ne sont ni des idéalistes ni des mystiques, ce sont des protestants pragmatiques.

Trump de ce côté-là, les comble. Il est avant tout un manager, un homme d’affaires. Il restitue les Etats-Unis aussi prospères qu’il les a trouvés, et ce, malgré la Covid.


Par ailleurs, Donald Trump comble leur imagination. Leur mythologie se compose d’un mélange de Mad Max, de Rambo, de héros qui sont avant tout des vainqueurs. Donald Trump correspond à ce mythe, et son attitude, à l’occasion de son affrontement avec la pandémie, a encore accru l’admiration que l’on pouvait lui porter. Il est celui qui a vaincu l’épidémie.


Contaminé quelques jours, il a terrassé la Covid après l’avoir pris à bras le corps. Comment ne pourrait-on pas réélire un homme qui a vaincu le dragon ?


Il a par ailleurs fait sortir de sa boite le leader nord-coréen. Il n’a certes pas résolu le problème, mais il a eu le courage de l’affronter.


On peut certes regretter sa manière brutale de prendre à parti ses adversaires. Mais sa puissance, son courage entrainent l’admiration. On se sent sécurisé.


Enfin, comment oublier que Donald Trump a résolu un des problèmes les plus complexes de la politique occidentale de ces 50 dernières années : le problème palestinien.


Il a crevé un abcès qui risquait d’infecter le corps dans son entier.


Qu’il n’y aie jamais eu d’état palestinien, que ce fantasme se soit créé en miroir à l’état d’Israël, tout le monde le savait, mais personne n’osait le dire. Les palestiniens ont désormais le choix entre disparaitre ou rejoindre cet état.


Cette diplomatie gêne l’Europe qui alimente les palestiniens depuis toujours et maintient ce cancer comme une plaie ouverte.


Désormais ce problème est clos. Les Emirats d’ailleurs ont conclu des accords avec Israël.


Si bien qu’en quatre années, Donald Trump aura apporté une solution au problème palestinien, aura rejoint les mythes qui emplissent l’esprit américain, et permis à l’économie de prospérer malgré la situation sanitaire.


C’est pourquoi Donald Trump sera sans doute réélu.

dimanche 7 juin 2020

RÉPONSE À AMADOU LAMINE SALL

Dans une tribune datée du 5 juin 2020, Amadou Lamine Sall, poète sénégalais condamne sans appel  les USA à la suite de la mort de Georges Floyd « Ce pays n'est pas un pays, c'est la mort. L'Amérique est un malheur, c'est la dictature des riches et des blancs. L'Amérique c'est la quête de la puissance. Obama était un leurre. La Maison Blanche reste blanche.».
 
Il faut d'abord lui rappeler que les Etats-Unis n'ont inventé ni le racisme, ni l’esclavage. Aristote lui-même trouvait ce dernier naturel. Il était dans l’ordre des choses. Athènes le pratiquait, comme Rome et Byzance. Les juifs eux-mêmes envisageaient le rachat de sa liberté par l'esclave, tous les 7 ans.
 
Les arabes s'en sont fait une spécialité. Les razzias sont bien connues. Quant aux africains ce sont eux qui ont vendu leurs frères, sans que les européens aient eu besoin de beaucoup insister.
 
Les Etats Unis ont lutté depuis l'origine contre le racisme et l'esclavage. Ce fut d'abord la guerre de sécession, puis le combat pour les droits civiques, enfin l’élection d’Obama. Quel peuple a fait autant d'efforts pour créer une authentique démocratie ?
 
Le racisme n'est pas une spécialité américaine. Il est un mal universel. Il a trouvé son expression la plus tragique à l'occasion de la Shoah.
 
C'est pourquoi la condamnation des Etats-Unis par Amadou Lamine Sall est excessive et injuste.
 
Les Etats-Unis à l'occasion du dernier conflit mondial ont accueilli des millions de réfugiés et ils ont sauvé la civilisation. Ils ont ensuite vaincu l'hydre communiste, et ils sont sur le point de livrer un nouveau combat contre la menace chinoise, nouveau totalitarisme.
 
Cette menace nous concerne tous. C'est à nouveau le combat de la démocratie et de la liberté contre la barbarie.
 
Les Etats-Unis ont une constitution basée sur l’habeas corpus anglais et la présomption d’innocence.
 
Ceux-ci eux-mêmes sont issus de la Loi née sur le mont Sinaï et sur l'existence de Dieu. Elle est une des articulations de notre civilisation.
 
Les droits de l'homme de 1791 édictés par la Révolution française sont postérieurs à cette première législation.
 
C'est pourquoi le combat des Etats-Unis d'Amérique est notre combat ? Nous en sommes absolument solidaires.
 
La mort de Georges Floyd doit faire l'objet d'une enquête judiciaire. Si les causes criminelles sont confirmées, elles doivent être sanctionnées. Cela ne donne aucun droit à des masses informes et à d’autres davantage structurées, de mettre à sac, de piller, comme de véritables barbares.
 
Que ce soit en France ou aux Etats-Unis les institutions démocratiques sont suffisamment puissantes pour que l'on n'ait pas besoin de s’en prendre à des innocents, qui n'ont rien à voir avec ces forfaits.
 
Ces manifestations intempestives obtiennent des résultats contraires à celui recherché. Elles sont créatrices de racisme.
 
Contrairement à ce que dit Amadou Lamine Sall, les USA sont un grand pays démocratique. La violence y vient de ce que beaucoup veulent y vivre et y travailler. C'est le rêve américain. Il a donné lieu à des réussites exceptionnelles. C'est grâce à lui, comme le reconnaît Lamine Sall que nous sommes allés dans la lune.
 
Il ne faut pas se tromper de camp. La démocratie doit être défendue par une justice inflexible.
 
Cependant il ne faut pas confondre un crime isolé, exploité par des politiciens irresponsables, avec la justice qui doit être rendue de manière légitime, et avec la plus grande circonspection.
 
Amadou Lamine Sall devrait se souvenir de Senghor, qu'il évoque très souvent « France, je te pardonne ! ».
 
Edouard VALDMAN
Ancien Secrétaire de la Conférence du Stage
Du Barreau de Paris
Ancien élève de l'Institut Politique de Paris
Poète et Écrivain
Dernier livre paru « Demain L'Occident"

mardi 12 mai 2020

ESCAMOTER LA MORT

Une civilisation se lit d’abord dans sa relation au sacré et à la mort.

Aucune, mieux que la civilisation égyptienne, n’a eu avec celle-ci une relation davantage privilégiée. Tout le monde connaît les temples de la Vallée des Rois qui sont comme autant de tombeaux le long du Nil.

Aucune, mieux que celle-ci n’a su parler du passage sur l’autre rive, et sans doute, mieux que cette civilisation, n’a su évoquer le Dieu unique !

Prince et peuple n’avaient qu’une obsession : l’immortalité.

C’est parce qu’il y avait cet accord entre le Prince et ses sujets, dans leur regard sur l’au-delà, que ces splendeurs ont pu être érigées comme le seront plus tard les cathédrales en Occident. C’est parce qu’il y avait avant tout une foi.

S’il est une civilisation qui a perdu ses repères par rapport à la mort, c’est bien la nôtre. Il s’agit avant tout de l’escamoter. On en a honte. On enterre à la va-vite, et l’on fait de cet acte un commerce qui peut devenir fructueux.

Le regard de l’homme contemporain sur la mort est d’une extrême pauvreté. Il ne la craint même plus. Elle n’est plus rien, comme sa vie, sinon un gadget parmi d’autres.

Cela est si vrai que la législation pénale en France l'a supprimée.

Abolir la peine de mort est un acte de rupture d’avec le Sacré. C'est ce qu'avaient très bien vu Albert Camus et Arthur Koestler dans un livre qui a fait date " Réflexions sur la peine
capitale ".

" Comment, disaient-ils, pourrait-on prononcer une condamnation à mort dans une société laïque ? ".

Aujourd'hui, il n’y a plus de mort mais il n’y a plus de vie.

L’adoucissement apparent des mœurs devrait logiquement améliorer la condition pénitentiaire. Celle-ci ne fait qu’empirer. La mort que la loi ne distribue plus, ce sont les détenus eux-mêmes qui s’en gratifient.

Désormais, il n’est plus besoin de bourreaux. Cent suicides dans les prisons françaises depuis le début de l’année ! La guillotine n’a jamais fait mieux et ce n’est pas en replaçant la qualité des draps des détenus qu’on règlera la question.  

Ce n’est pas seulement dans les prisons que l’on se donne la mort, mais dans les entreprises.

En vérité, si tant de personnes se suicident, c’est que l’on a enlevé à la vie ce qui faisait sa valeur, sa sacralité.

Qu’est-ce à dire ?

Chaque intensité dans l’existence, chaque instant de bonheur, chaque création n’existe authentiquement que parce qu’il est arraché à la mort ou gagné sur elle.

Si une œuvre d'art est créée, c’est parce que l’artiste a un sens très aigu de la mort. Celui-ci fonde son exigence. Le désir n’est intense que parce qu’il est talonné par celle-ci.

Sartre écrivait à Camus : " Vous unissez le sentiment de la grandeur au goût passionné de la beauté, la joie de vivre au sens de la mort ".

L’œuvre de Camus n’est grande que parce qu’elle est imprégnée du sens de la mort, acquise sur les plages d’Algérie, au contact d’une beauté très intense, à Tipasa, qui fonde l’exigence de vivre et de mourir à cette hauteur.

La beauté à Athènes fondait l’héroïsme.

L'uniformisation aujourd’hui engendre le désir de se laisser mourir.

Telle est notre société. Ce n’est plus le sens de la beauté qui l'habite, celui de l’infini et du sacré, mais bien plutôt la retraite, les acquis sociaux. La masse est aux commandes, manipulée par de très dangereux magiciens.

Ce que ceux-ci ne discernent peut-être pas, c’est que cette masse qu’ils méprisent a besoin de symboles. Elle a besoin de croire et de respecter. Elle a besoin de rêve.

Le Prince ne représente sans doute pas seulement la soumission et la pesanteur, et encore moins l’oppression. Il est la symbolique, à l’intérieur même de l’homme de la séparation ontologique, de la césure.

L’autorité et la nécessité de la Loi sont d’abord à l’intérieur de nous-mêmes.

Si l’on retire à la masse la dimension symbolique, elle se retourne immanquablement contre ses séducteurs.

Ce mal gagne aujourd’hui l’ensemble de l’Occident et d’abord les États-Unis, qui ont conservé avec cette dimension une relation privilégiée. Ils sont eux-mêmes investis par le virtuel et l’abstrait.

 

Nul mieux que le virus Covid-19 n’a su montrer la fragilité de notre civilisation devant la mort. Nous avons conquis l’espace, fait le tour de la terre, créé des moyens de destruction inégalés, en un mot accompli le projet Faustien et voilà qu’un virus nous arrête dans notre expansion, nous laisse désorientés devant le seul évènement que nous avons soigneusement éloigné de notre esprit.


La mort est un mystère. L’homme à partir du moment où il s’est séparé de son animalité a voulu mettre celui-ci en évidence.


Les plus belles liturgies ont souhaité accompagner la mort.


Les civilisations les plus primitives ont marqué leur originalité par des rituels.


Tous les hommes ont montré devant ce passage une vulnérabilité, un questionnement. Ils ont voulu témoigner de leur foi.


La seule civilisation qui aie méprisé la mort, et tenté de la passer sous silence, c’est la nôtre. Sa maitrise des sciences, la toute-puissance de la raison l’a fait regarder le mystère comme une faiblesse.


La laïcité est elle-même un principe qui nie toutes les professions de foi. Chacun peut célébrer le culte de son choix comme il le désire, à condition qu’il n’en parle pas. Dieu est oublié.


La vérité c’est que pour honorer la mort, il faut d’abord respecter la vie. Pour la célébrer il convient qu’elle déploie des valeurs qui en donnent le gout, la beauté, l’héroïsme, la grandeur aussi bien que la sainteté.


Au-delà des différentes péripéties liées au déploiement du virus, celui-ci représente le signe de notre déficit spirituel.


Quand disparaîtra-t-il ? Quand nous aurons intégré à nouveau les valeurs de notre civilisation et rejeté définitivement les illusions nées des Lumières.


L’Europe elle-même ne se constituera véritablement que lorsqu'elle aura le courage d’assumer ses origines chrétiennes.


La Chine dans la main de laquelle nous nous trouvons aujourd'hui est notre créature. C’est nous qui l’avons inventée à coup d’opium et de boulets de canon, à coup d’idéologie importée depuis Rousseau jusqu'à Marx. Donald Trump aura eu l’immense mérite de nous le dévoiler. Il faut qu’elle retourne à ses sources immémoriales.


La Chine doit renouer le fil du sacré.



Edouard VALDMAN
Ancien élève de l'Institut d'Etudes Politiques de Paris
Ancien Secrétaire de la Conférence de Stage au Barreau de Paris
Ecrivain
Dernier livre paru « Demain, l’Occident ! »


samedi 2 mai 2020

A PROPOS D’UN VIRUS, RENOUER LE FIL DU SACRE


C’est sans doute la première et la dernière fois que nous verrons Paris si désespérément vide, comme si la ville s’était vidée de son sang !

Demain, tout redeviendra comme avant. Aujourd’hui c’est le désert.

Avec lui vient le silence. Le vacarme qui accompagne la ville habituellement et constitue un fond sonore n’a plus lieu d’être. Les hommes ont disparu.

Ils avaient perdu le sens de la solitude. Tout à coup la voilà qui revient et avec elle l’angoisse de la mort.

Le divertissement n’avait qu’un seul but, dissimuler ce scandale, le seul évènement capital que nous ne puissions éluder.

Soudain nous sommes face à lui. Il nous le  faut regarder en face.

Etrangement depuis le début de l’épidémie, pas un mot n’a été prononcé à propos de Dieu. On dirait qu’il a été expulsé de l’histoire des hommes. Certes des églises ont montré discrètement leur nez mais elles ont accepté cependant que l’on repousse la date de leurs offices, à l’après virus.

C’est peut-être ici l’élément le plus important, celui de la nécessaire reprise en compte de la dimension sainte dans un monde dont Dieu a été banni.

On ne peut plus parler à l’autre, qu’à une certaine distance. On le déplore. Pourtant cet espace, c’est celui de la distanciation, l’espace de la transcendance.

La démocratie montre ses défaillances. Elle vit sans aucun doute aujourd’hui ses derniers beaux jours. C’est le Père qui doit être remis à sa juste place. Le virus nous contraint à retrouver des attitudes primordiales.

Serions-nous sur le point de fonder de nouvelles aristocraties ?

Deux grands évènements se sont produits au XX° siècle, au cœur même de notre Histoire, la Résurrection d’Israël et la Repentance de l’Eglise catholique. Enfin un front commun contre l’idolâtrie, celle de la technique et celle de la marchandise !

A peine ce dernier est-il formé que le monde sous l’influence du marché, se précipite vers une nouvelle prophétie dévoyée, la mondialisation. Ce n’est pas la reconstruction du troisième Temple, c’est la Gay Pride qui se déploie au centre de la Ville Sainte.

Le vrai danger, c’est la fin du Livre.

Jusqu’à ce jour il a été notre emblème et l’écrivain le représentant de l’élite. Chaque auteur avait référence à la Bible, au Coran ou à l’Evangile. Le livre ne se suffisait pas à lui-même mais avait lien à une culture, en relation elle-même avec le Sacré.

C’est à l’intérieur de cette mémoire que les auteurs se sont situés. Le livre semble s’en être abstrait, pour vivre sa vie propre. Il se vend au poids sur tous les marchés du monde. Nous assistons à une évolution très périlleuse. Il s’agit d’un grand péril pour la Civilisation.

Si l’auteur ne croit pas qu’il fait appel à des forces transcendantes, il n’y a pas de Livre.

Dans toute démarche artistique il y a appel vers l’autre, vers le miracle de la rencontre. Ecrire, c’est déjà fonder un au-delà de l’homme.

Actuellement, tout ce qui appelle vers cette transcendance gène. Cela risque de troubler les lois du marché.

Si l’on veut sauvegarder la civilisation, il faut permettre au Livre de reprendre sa place traditionnelle dans notre culture. Pour cela il faut revenir à nos sources spirituelles.

Ce qui nous menace, c’est la profusion de la marchandise qui a la prétention d’intégrer les œuvres d’art.

Le problème climatique lui-même n’est que le reflet d’un mal plus profond. Il révèle la crise de la pensée occidentale qui a rompu avec le Sacré et tenté de faire de l’Homme le maître de la création.

On pourrait dire que la nature se venge. Celle-ci en effet doit être respectée. Ce respect n’existe que dans une relation à une plus haute spiritualité.

A partir du moment où la nature est considérée comme un objet de pure exploitation et de rendement, à l’intérieur d’une pensée matérialiste, elle peut disparaître.

Si l’homme veut à nouveau ré-enchanter la terre, il doit remettre l’esprit à sa vraie place. Ce ne sont ni l’économie, ni l’écologie qui fondent l’homme. Ce ne sont pas ses seules relations sociales. Ce qui le fonde, c’est l’esprit.


Quand le virus disparaitra-t-il ? Quand nous aurons intégré à nouveau les valeurs spirituelles de notre civilisation et rejeté définitivement  les illusions nées des Lumières.

L’Europe elle-même ne se constituera véritablement que lorsqu’elle aura le courage d’assumer ses origines chrétiennes.

La Chine dans la main de laquelle nous nous trouvons aujourd’hui est notre créature. C’est nous qui l’avons inventée à coup d’opium et de boulets de canon, à coup d’idéologie importée depuis Rousseau jusqu’à Marx. Donald Trump aura eu l’immense mérite de nous le dévoiler. Il faut qu’elle revienne à ses sources immémoriales.

La Chine renoue le fil du sacré.

Edouard Valdman
Dernier livre paru : Demain, l’Occident !

jeudi 9 avril 2020

BILL GATES et le virus

Bill Gates, multi milliardaire bien connu a donné 85 millions de livres sterling le mois dernier pour combattre le virus.

Il pense qu’il y a un « but spirituel derrière tout ce qui arrive ».

Il nous rappelle que le virus peut être une fin, un moment de réflexion ou bien le début d’un cycle qui se poursuivra jusqu’à ce que nous apprenions enfin la leçon à laquelle nous sommes destinés.

Beaucoup voient le virus comme une grande catastrophe. Il préfère le voir comme un grand correcteur.

Il faut rappeler à Bill Gates que son invention « géniale » de Microsoft Google est sans doute l’atteinte la plus grave qui ait été portée par l’intelligence humaine à sa dimension spirituelle. Google n’a pas relié les hommes entre eux comme il semble le prétendre. Il les a éloignés et a fait des rapports humains une pure abstraction.

Si le Corona possède une fonction, c’est celle de remettre les choses à leur juste place. Bill Gates est un des grands initiateurs de la société matérialiste qu’il condamne.

Par ailleurs, contrairement à ce qu’il prétend, nous ne sommes pas tous égaux. Nous sommes tous différents, et c’est cette différence qui nous permet d’ailleurs aujourd’hui de porter un regard singulier sur les problèmes auxquels nous sommes confrontés. Le rapport au Grand Autre ne peut être que solitaire et particulier. C’est ce rapport à Dieu qui établit la vraie différence entre les hommes.

Edouard Valdman